Nouveau blog!
ON JASE DE D'ÇA !!

Le Centre d'activités d'épanouissement à la vie est fier de vous inviter à consulter notre nouveauté " ON JASE DE D'ÇA! "

Le travail chez les personnes handicapée: une histoire d’intégration et d’inclusion. Mais qu’en ait-il de l’acceptation sociale?

Depuis la nuit des temps, l’handicap fait parti de nos vies…un frère, une sœur, une matante, un mononcle ou même le cousin de la fesse gauche. Tous connaissent quelqu’un ayant cette condition. Il fût un temps, ici même au Québec, que l’handicap d’une personne chère était interprété par une réponse négative de Dieu. On les cachait, on les donnait à un orphelinat ou même, on les abandonnait jusqu’à ce que mort s’en suive. Certains parents, parentés ou étrangers les utilisaient pour remplir leurs tiroirs et rarement de façon respectueuse envers la personne concernée.

C’est sur le modèle français, en période moderne, que sont nés les premières ébauches d’une loi au droit du travail des personnes handicapées. Au Canada, c’est dans les années ’80 que l’on juge que les personnes handicapées sont « admissiblement » intégrées à la loi du travail en vertu de l’aliéna sur la discrimination au travail. Mais, il restait encore beaucoup de pierres à déplacer. C’est ainsi qu’à la onzième heure du 28 janvier 1981, Jean Chrétien annonça que la discrimination pour motif de déficiences physiques ou mentales serait intégrée dans la clause d’égalité de la charte des droits et libertés. L’article 15 se lit désormais comme suit: « La loi ne fait acception de personne et s’applique également à tous, et tous ont droit à la même protection et au même bénéfice de la loi, indépendamment de toute discrimination, notamment des discriminations fondées sur la race, l’origine nationale ou ethnique, la couleur, la religion, le sexe, l’âge ou les déficiences mentales ou physiques.« 

Dans les années ’70, certaines personnes ayant une différence soit physique ou intellectuelle ont dû se battre pour prouver à la cour qu’ils ressentaient des émotions et comprenaient qu’ils étaient victimes d’exploitation, d’intimidation ou de persécution venant de l’entourage direct ou indirect. Suite à la parution du « Livre blanc », c’est le gouvernement péquiste qui, sous la coupe de René Lévesque, proposa la loi 9, une législation assurant l’exercice des droits des personnes handicapées mettant l’accent sur une approche axée sur les droits et l’autonomie des personnes handicapées. La loi fût adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale en 1978 et entrée en vigueur peu de temps après. Suite à cela, l’Office des personnes handicapées du Québec (OPHQ) fût crée à la fin des années ’70.

« La personne qui est handicapée physique a les mêmes besoins que vous et moi, c’est-à-dire vivre son quotidien comme tout le monde. De trouver un métier qui lui convient, de pouvoir sortir de chez elle, avoir du transport, aller chez le coiffeur, etc. » -Jacques Théberge (1984)

La loi 9 a été revu en profondeur en 2004 et est maintenant connue sous le nom de Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées en vue de leur intégration scolaire, professionnelle et sociale. Depuis, au Québec, des mesures assurant l’intégration et l’inclusion des personnes ayant une DP, DI, TSA ou santé mentale ont été mises en place pour permettre à toutes personnes handicapées d’avoir un milieu sécuritaire adapté à leur situation et d’être rémunérées.

Qu’ils soient anciens combattants, accidentés de la route, victimes de leur santé ou handicapés de naissance, tous ont le droit au travail dans un milieu où l’inclusion et le respect primes. Malheureusement, j’entends encore des mots comme mongole, idiot, ti-coune ou attardé, des surnoms selon leurs conditions (l’estropié, le pas vite, le râleux) ou des expressions du genre « OSt*** qui comprend rien! » et ce, dans nos épiceries, bureaux de poste, bars, restos et même dans certains bureaux administratifs et municipaux. Bien que les gouvernements mettent en place des mesures favorisant leurs inclusions, LE plus GROS du travail qui reste à venir est la mentalité de la populace. Comme je le disais, il reste encore, ENCORE beaucoup de pierres à déplacer.

Bonne réflexion !

Marie-Eve

Retour en haut